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Veille & Tendances

5 choses pour attirer les cerveaux technos selon Georges Karam, d’Atelka et Genetec

Les 17 et 18 mars dernier, les entrepreneurs-athlètes de la G4 du Programme Émergence ont eu la chance de vivre un 24h sous le thème «Ne pas croître, c’est mourir lentement » avec Georges Karam dans le cadre de leur 5e et dernier module « Générez votre croissance ».

En plus de transmettre son expérience et de passer 24h auprès des entrepreneurs-athlètes, M. Karam a aussi accepté de répondre à nos questions, qui se retrouveront en minutes vidéo sur nos réseaux sociaux très bientôt. Il nous a tellement communiqué de bons conseils que nous avons décidé d’en faire un article de blogue que voici.

Tout ça en seulement 30 minutes passées avec lui. Imaginez 24h !

Voici donc 5 choses à faire pour attirer et/ou conserver les cerveaux technos d’ici selon Georges Karam, fondateur d’Atelka et chef des affaires commerciales chez Genetec

1- Utiliser les programmes gouvernementaux pour créer des emplois et saisir les opportunités

Il existe plusieurs programmes pour favoriser l’innovation qui offrent des avantages fiscaux importants dont l’entrepreneur en techno a avantage à tirer pour créer des emplois et offrir des possibilités intéressantes et stimulantes en recherche et développement pour ses ingénieurs.

2- Travailler en collaboration avec les universités et recruter des stagiaires

Chez Genetec, nous recevons 50 à 75 stagiaires en génie informatique chaque année. Nous avons développé un programme spécialement pour eux. Ils s’imprègnent de notre culture d’entreprise. C’est une façon de faire vivre à nos cerveaux technos d’ici la vie au travail dans une entreprise techno québécoise. Généralement, nos stagiaires apprécient l’expérience vécue avec nous pendant leurs études et ont tendance à vouloir faire carrière chez nous.

3- Offrir un environnement de travail stimulant

Un environnement de travail stimulant, c’est plus que des bureaux bien décorés et une table de baby foot. Pour des ingénieurs et des cerveaux technos, un environnement stimulant est celui où ils ont l’opportunité de développer des produits haut de gamme et innovants. Une entreprise où ils ont des défis technologiques dans lesquels ils peuvent se réaliser.

4- Développer l’international

Les cerveaux technos d’ici sont attirés par l’expérience internationale. Pour eux, «leur village », leur « terrain de jeux », c’est le monde. Ils sont fiers de travailler pour une entreprise reconnue internationalement, pas seulement dans leur pays. Ils se disent qu’ils auront peut-être une chance de combiner exploration du monde et travail grâce à leur entreprise. Une entreprise techno québécoise qui a des bureaux et des ventes sur plusieurs continents attire les cerveaux technos d’ici.

5- Être un exemple de leadership

Les entrepreneurs technos doivent aussi offrir de bons modèles de leadership. Eux en tant que chefs, mais aussi de la part de toutes leurs équipes de gestion.

Les cerveaux technos d’ici veulent non seulement avoir des défis technologiques stimulants, mais aussi vivre dans une entreprise qui a une culture de développement du leadership forte. Ils veulent pouvoir grandir comme personne au sein de leur entreprise et sentir que leur leader accorde beaucoup d’importance à cette facette de l’ADN de l’entreprise. Avoir un système de formation des leaders et de développement du savoir-être est une autre façon d’attirer et de garder les cerveaux technos du Québec.

À propos de Georges Karam

Né et élevé dans un Liban déchiré par la guerre, Georges Karam a connu une enfance durant laquelle rien ne se passait normalement. Leur sécurité étant une préoccupation de tous les jours, le fait que Georges et ses frères et sœurs ne puissent pas fréquenter l’école de façon régulière était par contre LA grande source de frustration.

Le rêve de Georges était donc de poursuivre des études avancées, de construire une vie pour lui et sa famille dans un pays pacifique, de devenir un entrepreneur réputé et de venir en aide à ceux qui partagent avec lui cette passion.

Il a fait le premier pas le rapprochant de son rêve à 19 ans en faisant une demande d’émigration au Canada. C’est avec seulement 200$ et sa volonté de réussir qu’il entre à l’UQAM d’où il ressort avec un baccalauréat en informatique. En 1996, à 26 ans, il cofonde sa première firme de consultation en informatique à Montréal. En 2003, Georges et son partenaire d’affaires, François, lancent ATELKA, un centre de contact-clients qui emploie 2500 personnes, dans 7 villes sur 3 continents et qui sert des clients dans le monde entier. En 2014, il se joint à Genetec en tant que chef des affaires commerciales.

Conjuguant vision et pragmatisme, il a aussi investi au fil des ans dans des entreprises émergentes et établies, y compris des franchises de détail et d’importants projets immobiliers au Canada et à l’étranger.

Pour lire toute la biographie de Georges Karam, c’est ici.

Pour en savoir plus sur le Programme Émergence, c’est ici.