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Réflexions

Ca va prendre plus que de la bande passante

C’est en voulant respecter un engagement auprès d’un client que je me suis retrouvé la semaine dernière à Podgorica au Monténégro et à Sarajevo en Bosnie-Herzégovine avec un transit à l’aéroport de Vienne en Autriche sur le retour.

Vous devinez la suite.

Le télétravail obligé aura été amusant environ 15 minutes.

Pourquoi est-ce si difficile de porter attention à la tâche ? Est-ce le bruit de tuyauterie que je n’avais jamais remarqué, la proximité du réfrigérateur ou le divan beige qui me rappelle que je ne suis pas au bureau ?

Non, c’est autre chose.

C’est l’absence de l’informel ; l’absence de ces interactions dans le cadre de porte ou sur le plancher, ces rencontres qui font toute la différence, qui stimulent la créativité, qui donnent de l’énergie et qui font sourire.

Quinze minutes et ça me manque déjà. Imaginez 15 jours.

J’ai donc fermé les courriels et téléphoné à des collègues pour leur dire : « Raconte-moi comment ça se passe pour toi ? »

Demain, ça sera deux fois plus, sans cérémonie, tout bonnement pour jaser un peu et sortir temporairement un(e) collègue de la lassitude (et la solitude) du travail-à-la-maison et celle du travail-dans-un-bureau-presque-vide.

Comme chef d’entreprise, superviseur et collègue, sachons que notre première responsabilité n’est pas de s’assurer qu’il y de la bande passante, mais plutôt de s’assurer qu’il y aura une bande épanouie à la fin de cet inimaginable printemps 2020.