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Entrepreneurs Inspirants

Podcast épisode 1 – Marc Dutil

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Dans ce premier épisode du podcast Entrepreneur: Être humain avant tout, Marc Dutil, PDG de Groupe Canam et président-fondateur de l’École d’Entrepreneurship de Beauce dévoile l’homme qui se cache derrière l’entrepreneur, en nous partageant son histoire et son parcours inspirant.

Connu aux quatre coins du monde pour son succès en affaires, Marc Dutil est loin de se définir par son travail. Grand passionné de la nature, de l’informatique et de sa famille, Marc se qualifie plutôt comme étant enraciné dans la culture beauceronne et ses valeurs entrepreneuriales. La Beauce, il la décrit aussi comme une unité sociale fière et ambitieuse, où chacun a son rôle à jouer, qu’il soit politicien, entrepreneur ou citoyen. C’est cette passion pour la région et pour son fort potentiel qui l’a poussé à se demander : « Comment est-ce qu’on peut inciter les gens à venir à Saint-Georges?». De cette question est née l’École d’Entrepreneurship de Beauce, il y a plus de 10 ans.

Dans cette entrevue, il décrit ses différentes expériences de travail, qui vont de guide de canot-camping, à programmeur de logiciels informatiques pour ensuite être PDG du Groupe Canam, comme plusieurs chemins qui se rejoignent, qui définissent où il est aujourd’hui et ce qu’il a accompli. Se considérant comme à l’aube de l’automne de la vie, Marc nous raconte comment les rencontres de gens incroyables tout au long de sa vie sont, selon lui, les seuls points tournants dignes de mention. Ayant le «donner au suivant» à coeur, Marc nous explique qu’au final, c’est la seule chose qui est importante, c’est ce que tu as laissé qui va rester.

En terminant son entretien, Marc a tenu à remercier tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la création de ce qu’est aujourd’hui l’EEB. Sans ces entrepreneurs, ces partenaires, ces passionnés du marketing et de la pédagogie, sans oublier ces premiers athlètes ayant accepté d’embarquer dans cette belle aventure, l’EEB ne serait pas en mesure de fêter ses 10 ans cette année.

Transcription du podcast

– (Marc Dutil) À un moment donné j’ai callé Time out puis de toutes les décisions que j’ai prises, c’est sans doute la plus marquante. Essayer de dire, “Bon j’y pense au travail, mais ce n’est pas moi”.

Je suis Marc Dutil, du lundi au vendredi je suis le président et chef de la direction de groupe Canam.

Je suis aussi le président fondateur de l’école d’entrepreneurship de Beauce où je siège comme président du conseil.

Je suis aussi père de famille.

– (Marie-Pierre Guignard) Vous écoutez le podcast “Entrepreneur, être humain avant tout”

Je suis Marie-Pierre Guignard de l’école d’entrepreneurship de Beauce communément appelée EEB.

Mon rôle est de vous transmettre la magie de l’école en mettant en avant-plan les humains qui la font vivre.

La mission de ce podcast c’est de vous faire découvrir que les entrepreneurs sont d’abord humains avant tout.

Pour commencer, j’aimerais ça que tu te présentes aux auditeurs, en fait on veut savoir c’est qui Marc Dutil, parle-nous de toi.

– (MD) Question à multiples dimensions.

J’ai 54 ans, je suis né le 25 décembre 1964 à St-Georges-de-Beauce. Fils de 6 générations d’ancêtres Beauceron qui a grandi dans la maison de l’arrière-grand-père et qui l’habite présentement avec sa conjointe et ses enfants.

Ce qui fait que je suis profondément enraciné dans la Beauce, et aussi dans l’identité de l’entrepreneur, personne d’affaire Beauceronne. Mon père a fondé une entreprise, j’y ai travaillé, j’ai reçu les opportunités, les contraintes, les conseils, les menaces de suivre ce chemin-là.

Il y a des gens qui me connaissaient parce que j’étais un joueur de tennis, j’ai performé jusqu’au moment d’aller à l’université américaine où je me suis rendu compte que je n’étais peut-être pas aussi bon que ça.

Ensuite j’ai rencontré ma femme comme guide de canoë-camping dans le nord de l’Ontario.

Mon grand-père m’appelait Marc des bois, j’étais tout le temps de train de ramer, d’allumer un feu, de faire une cabane. J’ai aussi fait énormément d’informatique, j’ai eu un TRS80 au début des années 80, j’ai eu un Mac en 84.

En 86, tous les Mac qui sortaient de chez Apple avaient des logiciels que j’avais écrits.

Puis on dirait qu’aujourd’hui tous ces chemins-là se rejoignent. Et dans les derniers 12 à 13 ans j’ai eu le privilège de participer à la fondation de l’école d’entrepreneurship de Beauce, qui est devenue un peu un phare pour moi.

Une façon d’être bien, une façon de partager, une façon d’avoir un impact.

– (MPG) Justement je voulais te demander, qu’est-ce qui t’a inspiré à créer l’EEB ?

– (MD) Une mauvaise demande.

Il faut savoir dire non dans la vie, c’est vraiment important, il faut dire non. Et on me demandait de ramasser des fonds pour aider à faire venir des professeurs de l’université à St-Georges et il y a du mérite à ça, mais je ne voyais pas la création de quelque chose. Je voyais la dépense de quelque chose.

Jacques Lussier était directeur du programme MBA à l’université de Laval et Jacques il dit : “écoute qu’il dit, on aurait aimé ça que tu avances de l’argent, mais on peux-tu faire quelque chose qui fasse que les gens viennent en Beauce ?

Et Jacques Lussier, je vais faire une recherche sur qu’est-ce qui s’enseigne dans l’entrepreneuriat au Québec.

Et deux semaines plus tard on créait un mini comité d’exploration, on n’avait aucun mot en tête, on n’avait pas école, institut, académie, université, on avait juste une idée.

Et depuis 13 ans je ne me suis jamais fait dire non. Ce qui fait qu’on a construit quelque chose, c’était ça l’étincelle du début.

– (MPG) J’ai préparé des petites questions de type brise-glace pour apprendre à se connaitre, tu vas répondre rapidement, en quelques mots seulement.

– (MD) Go

– (MPG) C’était quoi ton premier emploi ?

– (MD) Je « buffais » des « beams » à l’usine de St-Jérome sur le shift de soir.

– (MPG) Est-ce que tu as un talent caché ?

– (MD) C’est une bonne question ça, c’est un bon brise-glace je vais m’en resservir plus tard.

Je suis fier d’être capable d’avoir une conversation avec n’importe qui.

– (MPG) C’est quoi ta saison préférée ?

– (MD) L’automne.

– (MPG) Pourquoi ?

– (MD) Je peux mettre un gilet puis être bien, et puis l’automne de la vie c’est …

J’ai 55 ans je ne suis pas encore … Je me sens à la fin de l’été

maintenant, on apprend ce que l’on aime faire, on peuple nos jours de choses que l’on aime, on apprécie le temps, on apprécie les amis différemment.

J’aime l’automne dans tous les sens.

– (MPG) Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ça serait quoi ?

– (MD) D’éliminer la peur de la vie des gens.

Les gens qui n’ont plus peur sont tellement puissants, ils se donnent le droit de.

Si j’étais capable de, chez moi et chez les autres, d’enlever la peur, ça serait très puissant.

– (MPG) C’était quoi ta matière préférée à l’école ?

– (MD) Ah ! Le français. Mon meilleur score de tous les temps, de tous les examens du ministère c’était en français. C’est un talent réprimé, j’ai toujours aimé écrire et lire.

– (MPG) C’est quoi ta tradition familiale préférée ?

– (MD) Tu aurais dû me demander celles que je n’aime pas ! On a 5 enfants, le quatrième Joseph 22 ans vit avec un syndrome de William et quand on se retrouve tous ensemble puis qu’on est les gardiens de Joseph, puis qu’on est bien, je te dirais que ça ce sont les meilleurs moments.

– (MPG) C’est quoi la tradition familiale que tu aimes le moins alors ?

– (MD) Quand ma mère nous sert une soupe froide à Noël, mon frère et moi on se lève, on va au micro-ondes, on la chauffe. Noël c’est pour les soupes chaudes !

– (MPG) Quel super héros aimerais-tu être ?

– (MD) Quel âge as-tu ?

– (MPG) 28.

– (MD) 28 ans, il faut que je t’annonce que les super héros n’existent pas ! Je m’excuse mais …

J’aimerais être un super héros vulnérable, empathique, qui a l’égo à la bonne place ce qui n’est pas toujours facile.

C’est le super héros que j’aimerais être.

– (MPG) On va enchainer avec des questions sur ces moments forts qui ont orienté ta carrière. Le but c’est d’apprendre à connaitre Marc, l’homme derrière l’entrepreneur.

– (MD) Let’s go, on fonce.

– (MPG) Quel élément a été déterminant dans ton choix de carrière ?

– (MD) J’ai 14 ans, je suis dans une cabane à Suc-en-Beauce et il faut imaginer une bouilloire avec un monsieur, un jeune homme qui devait avoir 25-26 ans, son job c’était de tirer des bûches dans le poêle pour que le sirop d’érable bouillonne.

Ma mère est derrière la vitre avec des invités, elle me regarde, j’ai 13-14 ans, j’ose avec ce monsieur-là, il me regarde puis il dit “Tu dois penser que je ne suis pas si intelligent que ça, tirer des bûches comme job.”

Mais il dit je me cache. Je me cache parce que j’ai inventé un moteur à l’eau et si GM savait où je suis, ils viendraient me kidnapper.

Il me dit, toi ton secret c’est quoi ?

Et je lui dis: ben moi mon secret c’est que, tu ne le diras pas ma mère ne le sait pas, et bien j’ai commandé des cartes géographiques de tout le Canada, j’ai envoyé des lettres, j’ai reçu des affaires, et dans ma chambre j’ai une ligne sur la carte qui me dit comment je ferais pour aller en Alaska, vivre dans une cabane en Alaska. Mon illuminé, chauffeur de sirop d’érable me dit:

” Penses-tu que le bon Dieu t’a mis sur la Terre pour aller te cacher dans une cabane ?

Quand on a quitté cette soirée-là, j’étais dans la voiture avec mes parents, j’étais assis à l’arrière et ma mère m’a dit: Jean-François t’a raconté des drôles d’histoires ?

Non c’est correct je lui ai répondu, et elle m’a dis et bien ça se peut car ils l’ont laissé sortir de l’institution puis quand il ne prend pas ses médicaments, il a des drôles de réactions.

Quand je travaillais à New York, j’avais un bon job bien rémunéré et tout ça mais j’avais l’impression que j’étais en chemin vers ma cabane en Alaska.

Et l’entreprise familiale, où il se passe beaucoup de choses, c’est intense, ça crée de la tension, ça c’était chez moi.

Ce qui fait qu’au lieu d’aller me cacher …

Cette phrase-là m’a toujours restée en disant, ce n’est pas en allant se cacher, il faut être chez soi, bien enraciné.

– (MPG) Quel point tournant a été marquant dans ton parcours ?

– (MD) Je pense que les seuls points tournants qui, dont il faut raconter l’histoire c’est les gens qu’on rencontre.

Tu rencontres des gens extraordinaires dans l’usine à St-Gédéon, dans les bureaux, en Inde, en Roumanie, au Mexique, ton travail t’amène à rencontrer des gens, tu apprends à apprécier leurs talents puis tout

ça.

Mais en même temps il y a un point marquant pour moi c’est le moment auquel tu dis “Je ne suis pas mon travail”

Et puis ça c’est vraiment important parce que quand tu ramènes à la maison l’énergie d’une bonne journée au travail, ou tu ramènes à la maison l’énergie d’une mauvaise journée, ta première demi-heure à la maison c’est une extension du travail.

Et puis ta relation avec ta conjointe c’est une extension du travail, l’humeur envers tes enfants et à un moment donné j’ai callé Time Out. Puis de toutes les décisions que j’ai prises c’est sans doute la plus marquante, d’essayer de dire; J’y pense au travail mais ce n’est pas moi.

– (MPG) C’est quoi l’expérience qui t’a fait le plus grandir sur le plan humain ?

– (MD) Écoute j’ai 5 enfants, je n’ai pas le droit d’en aimer un plus que les autres, mais on n’a le droit de les aimer différemment, parce qu’ils sont différents.

Quand Joseph est venu au monde, comme le père de Catherine est pédiatre, nous on a eu de la chance que le diagnostic de sa condition soit venu dans les semaines après sa naissance.

Ce qui fait que comme j’étais un cérébral, il a fallu que je process quelque chose de vraiment difficile.

Selon moi les gens veulent la même chose, on a une valeur identique, ce qui fait que si Joseph a une valeur identique à la mienne, il y beaucoup de bullshit qui ne sont pas si importants que ça. Mon fils n’aura jamais un char, mon fils n’aura jamais un job, mon fils n’aura jamais un titre, il n’aura jamais de médaille, ce qui fait que peut-être ce superficiel-là je suis capable de le replacer à la bonne place.

Et valoir, si on veut utiliser ce mot-là, c’est peut-être une dimension beaucoup plus soft, personnelle, ce qui fait que cet événement-là aura cadré beaucoup de choses.

– (MPG) Tu as dit, ne réprimez pas la folie en vous, c’est cette folie-là qui fait quelque chose. Quelle est ta folie à toi Marc ?

– (MD) Merci de demander ça, j’aime partager, j’aime être du côté professeur, du côté pédagogue, j’aime raconter des histoires, je me suis senti confortable dans des petits meetings à l’ouvrage, je me sens confortable devant une salle de classe, je me sens confortable devant quelques centaines de personnes.

Je fais un podcast avec toi puis je vais passer au travers.

J’ai de la misère avec l’idée d’un manuscrit, avec quelque chose de plus substantiel, c’est difficile d’être conséquent pendant 150 pages, c’est difficile de ne pas être jugé pendant 150 pages.

Ce qui fait que ma folie ça serait de continuer cette extension-là de mon désir de partager, mais j’ai de la misère à passer la prochaine étape.

– (MPG) C’est quoi la chose la plus inspirante que tu as entendue d’un autre entrepreneur ?

– (MD) Je te dirais que la chose la plus dure pour un entrepreneur c’est de s’avouer à bout de moyens, de se montrer vulnérable. Puis j’étais un peu tanné des postures de super héros, des histoires, de moi je-savais-que …

Il y a de belles entreprises qui ont réussi parce qu’un leader a fait un appel à l’aide.

Souvent de manière très anonyme.

Ça m’est arrivé il y a une heure, avant de rentrer ici, il y a quelqu’un qui m’a dit:

Est-ce qu’on peut se parler demain, j’aurais quelque chose à te dire.

Puis quand quelqu’un se donne le droit de faire ça, et bien ça, ça m’inspire.

– (MPG) La Beauce est reconnue pour la qualité et la créativité de ses entrepreneurs, qu’est-ce que la Beauce représente pour toi ?

– (MD) C’est une unité sociale avec une belle identité. Je ne veux pas trop être historien, mais les démocraties modernes ont été fondées il y a plus de 2000 ans, dans des villes-états qui avaient environ 50 à 100 000 personnes.

La démocratie n’a pas été fondée là où il y avait 500 millions d’habitants.

En Beauce, le politicien joue son rôle, les gens d’affaires jouent leurs rôles, les médias jouent leurs rôles, le culturel joue son rôle, on est capable de détecter les bruits de fond, les mensonges. C’est une unité où tu peux te sentir citoyen et le mot citoyen ça veut dire cité, on n’est pas des provinciaux, on est des citoyens.

Ce qui fait qu’en Beauce, je me sens dans une société qui est fière, qui est ambitieuse, qui est trop petite pour soutenir une entreprise grandissante, ce qui fait que l’entrepreneur doit aller ailleurs. Il regarde la Beauce comme une île trop petite pour ses Vikings, il faut aller ailleurs.

Il faut aller en Nouvelle-Angleterre, il faut aller en Ontario, il faut aller en Europe.

La Beauce c’est un milieu où tu sais où tu es, tu sais qui tu es, tu sais d’où tu viens, puis tu sais que c’est par l’autre que tu vas continuer à grandir.

– (MPG) Justement au sujet de l’impact, pourquoi c’est important pour

toi de donner au suivant ?

– (MD) C’est drôle parce que c’est la seule chose qui est importante. Quand toute l’histoire sera écrite, c’est ce que tu as laissé qui va rester.

Et en Beauce, j’en parlais tantôt, dans un petit milieu tu es capable de le voir cet impact-là, tu es capable de voir que tu as aidé à acheter du linge pour l’école là-bas, que tu as aidé pour qu’il y ait des déjeuners à telle place, on travaille beaucoup dans la banque alimentaire, mais tu le vois ton impact.

À l’école d’entrepreneurship c’est pour ça que c’était très important pour nous qu’il y ait un parcours communautaire dans le passage à l’école aussi parce que ça donne du sens de redonner.

– (MPG) Qu’est-ce que tu fais pour inciter tes employés à venir en aide aux gens dans leurs entourages ?

– (MD) Déjà je ne les appelle pas mes employés.

– (MPG) Comment les appelles-tu ?

– (MD) J’utilise le mot collègue. Le mot employé c’est le cousin du mot utiliser.

À cette heure que j’ai vu ça, je ne l’aime pas le mot, je n’emploie pas les gens, ok ?

Souvent les gens viennent voir Canam, auriez-vous un petit don à nous faire , et tout ça.

Puis à quelques reprises j’ai dit: “Ok parfait on va vous aider, mais vous allez accepter un de nos collègues sur votre CE”

C’était ça le win-win, c’est qu’il y a un collègue qui va apprendre à s’impliquer, il va rencontrer des gens, puis lui-même il va se sentir bien.

Je pense, la première chose c’est de donner l’exemple aussi. Tu vois je n’ai pas les cheveux longs car samedi au party de Canam et il y a au-dessus de 60 personnes qui se sont rasés le capot pour le cancer.

Puis quand on est rentré dans la party samedi soir, il y en avait peut être dix, douze qui avaient dit GO, puis il y a eu un effet d’entrainement, on a ramassé près de 50 000 US$, ce qui fait que je te dirais que si tu es le premier sous le clipper, et bien il va en venir un autre, c’est comme ça.

– (MPG) C’est beau, est-ce qu’il y a un dernier message Marc, que tu aimerais nous partager avant de conclure ?

– (MD) Oui, dans l’histoire Canam d’où ça vient, c’est une histoire un peu plus vieille, un peu plus connue, je suis dans les foulées de

quelqu’un qui s’appelle Marcel Dutil, mais à l’EEB aussi il y a une foulée.

Et puis quand l’école a commencé j’ai l’impression que je suis un des pionniers qui a été le plus visible, mais il faut penser à Mario Gerard qui a beaucoup aidé.

Ok, au niveau du marketing.

Jacques Martel qui a construit l’école, littéralement, c’est Jacques avec son équipe Léon qui ont construit l’école.

Nathalie Riverain, qui initialement s’est mis les mains dans la pédagogie, beaucoup avec Cathy Renaud qui a aidé aussi à diriger l’école pendant plusieurs années.

Puis j’aimerais que les gens réalisent à quel point il y a eu des centaines de gens qui ont créé l’école, et je pense que les plus fous dans toute l’aventure de l’EEB c’est la C1 qui a dépensé le prix de 2 chars ou de 5 vacances en Floride pour s’inscrire à un programme qui n’existait pas, qui ne diplômait pas, qui n’avait pas un curriculum fini.

Et sans C1 il n’y aurait pas eu de C2, et on ne serait pas là aujourd’hui.

C’est de la reconnaissance que j’ai, envers ces gens-là qui ont fait confiance, et je ne voudrais pas qu’ils soient oubliés dans l’histoire.

– (MPG) Je te remercie beaucoup Marc d’avoir participé au podcast. – (MD) Merci à toi.

Ce podcast est une réalisation de l’école d’entrepreneurship de Beauce qui en 10 ans a changé la vie de plus de 1000 entrepreneurs athlètes et plus de 130 entrepreneurs entraineurs dans une réalisation unique qui contribue à donner un meilleur entrepreneur mais aussi une meilleure personne.