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Motivation

Retour sur une année pas comme les autres

Avez-vous encore des certitudes? Avez-vous encore des conversations musclées autour d’un sujet et affirmant haut et fort que vous êtes certains que si et que cela?

Plus solide

Ça me fait penser à une pub sur Spotify dans laquelle l’annonceur dit que si vous souhaitez mettre en ligne un balado, c’est simple, la première étape est d’avoir des opinions fortes sur tout. Ah oui, vraiment?

Je ne vous dis pas que je ne crois en rien. Je ne vous dis pas non plus que je doute. Au contraire, je vous affirme que l’année Covid m’a permis une ouverture, une écoute, un dialogue, une prise de risque et une remise en question de croyances et de certitudes que j’avais et que nous avions à l’École d’Entrepreneurship de Beauce. Et savez-vous quoi? Je me sens plus solide ainsi, et davantage prête à affronter la suite.

Le choix des mots

«Vivre ou survivre dans la tempête? Je ne veux pas dire survivre, parce que personnellement, j’ai choisi de vivre dans cette tempête».

Je ne minimise aucunement les pertes de nombreux entrepreneurs pendant la dernière année. Cela dit, le choix des mots peut parfois influencer notre manière de réagir. Si j’ai appris une chose dans la dernière année, c’est que le mode survie peut être énergivore.

Notre certitude

Lorsqu’on vit dans une tempête, on apprend à la vitesse grand V. Comme toute entreprise, l’École d’Entrepreneurship de Beauce a dû innover avec un parcours en ligne. En janvier 2020, 2 mois plus tôt, si vous m’aviez posé la question «à quand le virtuel?», je vous aurais répondu, avec certitude, «JAMAIS» ! ;)

Nous avons aujourd’hui dans notre portfolio d’innovations des formations nouvelles ou revisitées virtuelles. Belle certitude!

Je me rappelle une conversation en début de pandémie avec un collègue d’un autre organisme soutenant les entrepreneurs. Il était convaincu que nous allions passer à la virtualisation d’absolument TOUT et que le présentiel n’aurait plus sa place du tout.

F.I.N.I. le présentiel.

Quand, pendant la crise, nous avons tenté de virtualiser certaines portions de nos séjours, nos entrepreneurs ont répondu presque à l’unanimité : «on veut vivre nos séjours à l’EEB, à la maison». Difficile de proposer des moments virtuels à nos entrepreneurs… Du moins, à ceux qui nous connaissent et qui connaissent la puissance d’un lieu sécuritaire, vrai et inspirant.

«Tout cela pour vous dire que l’année Covidée que nous venons de vivre m’a fait encore plus réaliser à quel point je devais taire le bruit, écouter et discerner avec l’équipe EEB, pour ensuite décider et bouger».

Le force du NOUS

Je dois vous mentionner que l’année dernière, nous avons changé le nom de notre comité de direction pour comité collaboratif. Parce que oui, je crois et nous croyons en la force du Nous, et ce, même avec ma personnalité de rouge-jaune (pour ceux qui connaissent le fameux test des couleurs) et mon apparence d’extraverti.

Alors que la tempête grondait, le retour aux sources, au calme intérieur et aux jeux de base a été important pour nous.

«Il faut aussi dire que j’ai la chance d’être la capitaine d’une équipe de haut niveau et dédiée à la cause entrepreneuriale. C’est plus facile, je pense, quand l’équipe est mobilisée. Oh que oui».

Bien entendu, nous avons appris à naviguer en temps de crise, à décider, à prioriser, à diriger, à communiquer et à innover. La liste des apprentissages est longue cette année. Mais celui qui me fait le plus grand bien est certes celui d’affaiblir certaines certitudes.