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Entrepreneurs Inspirants

S’inspirer de Philippe pour être bien dans son rôle de relève

Philippe Beaudoin est au développement des affaires, vente et marketing, chez Structures Ultratec. Il a été identifié comme relève de l’entreprise avec ses deux frères et ils sont tous trois actionnaires avec leurs parents.

Philippe nous propose ses conseils sur la vie en tant que relève dans une famille en affaires, sur comment faire pour que ça aille bien, pour tous les membres de la famille et pour l’entreprise. Après 12 ans dans l’entreprise familiale, il sait de quoi il parle!

Il est notre entrepreneur inspirant de la semaine.

S’inspirer de Philippe pour être bien dans son rôle de relève

Philippe Beaudoin est un entrepreneur créatif, expressif et innovateur. Il a fait beaucoup de chemin dans l’entreprise depuis ses débuts, à 15 ans, dans l’usine. II aime que les gens autour de lui soient bien. Il trouve important pour l’entreprise que les gens grandissent et s’épanouissent dans leur travail. C’est pourquoi nous lui avons demandé ses conseils, car il garde toujours l’Humain au centre de ses décisions et de ses réflexions.

Un aspect lui tenant à coeur sont les différents chapeaux que les gens portent dans une famille en affaires. Par exemple, les actionnaires sont aussi gestionnaires et les membres de la même famille. Parfois, la ligne est difficile à tracer.

« Est-ce que je parle à mon président, mon associé ou mon père? »

Voici donc les 3 trucs de Philippe Beaudoin pour être une famille en affaires harmonieuse et une relève heureuse.

1. Lire le livre Famille en affaires d’Alain Samson

Mon meilleur conseil, pour n’importe qui dans une famille en affaires, c’est de lire ce livre. Il aborde les différents rôles d’un même individu. C’est vraiment intéressant! Ça touche à plusieurs questionnements. Dans toute famille en affaires, il y a des discussions qui sont super importantes et aussi super difficiles à avoir.

Familleenaffaires

Ce livre propose des guides et des marches à suivre que j’ai utilisés au travail et ça nous a beaucoup aidés. Il m’a aidé à démystifier et simplifier beaucoup de choses chez Structures Ultratec.

2. À qui je parle et qui reçoit?

Les mêmes individus peuvent passer d’un rôle à l’autre. C’est impérial de savoir quel chapeau les gens portent, à quel moment. Il faut demander «À qui est-ce que je parle? Mon frère, mon associé ou le DG? »

Et aussi se demander “Qui reçoit”? Le frère? L’associé? Je vous donne un exemple d’une réunion de direction. Tu fais un commentaire, et là, il y a une réponse. Ton commentaire n’est pas bon. Mais qui répond? Ton président doit te le dire, mais c’est dur quand tu penses que ça vient de ton père… Tu dois le voir comme président de l’entreprise, qui veut le bien de l’entreprise. Et juste pour vous dire, je crois que c’est aussi dur pour moi que pour mon père. Il doit également me voir comme associé, non comme son fils.

Chacun est responsable de porter le bon chapeau, au bon moment, et d’informer les autres du chapeau qu’il porte au moment de discussions importantes.

3. Apprendre à se connaître pour savoir quel rôle nous ira le mieux

Nous sommes dans une situation assez particulière chez Structures Ultratec. Je suis en développement des affaires, dans les valeurs de l’entreprise, dans le «Tout». Mon frère Maxime, il a le côté consensus et il est dans les finances. Sam, lui, c’est un ingénieur, un analytique. Nous avons chacun nos départements, chacun notre profil et chacun nos forces. On se complète.

Mais pour être chacun dans le bon rôle, nous avons dû apprendre à nous connaître. Il a fallu qu’on se voie chacun tel que l’on est et où l’on a une valeur ajoutée pour apporter le plus possible à l’entreprise.

Moi, j’essaie d’être leader selon ma couleur. Je sais ce que je peux apporter à l’entreprise, mais je sais aussi que je ne désire pas avoir le poste de président de Structures Ultratec, parce que ce n’est pas à ce poste que je m’épanouirai le plus.

En nous connaissant, nous détenons la clé de notre bonheur et celle pour assurer la pérennité de l’entreprise.

Merci, Philippe, pour ton partage!