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Entrepreneurs Inspirants

[Webinaire] Créer sa liberté avec Michaël Jean

Entendre l’histoire d’autres entrepreneurs inspirants pour apprendre de leurs bons comme de leurs moins bons coups est certainement très enrichissant pour les entrepreneurs qui passent par l’EEB. À travers notre série de webinaires Les plus belles erreurs des chefs d’entreprise, nous voulons rendre accessible notre formule unique d’enseignement, le E to E (d’entrepreneur à entrepreneur).

Nous avons eu la chance de nous entretenir avec un entrepreneur authentique et surtout pas piqué des vers, le président-directeur général de la Microbrasserie Le BockAle et entrepreneur-athlète de la cohorte Élite C18, Michaël Jean. Il s’est ouvert sur son parcours d’entrepreneur avec vulnérabilité en plus de nous amener dans sa vision de la liberté à travers ses trois plus belles erreurs de chef.


1. La maudite intuition

Parfois, l’émotion laisse place aux présuppositions, ce qui n’est jamais l’idéal en affaires. Michaël nous raconte une histoire qu’il a vécue seulement deux ans après le démarrage de son entreprise. Lorsqu’une opportunité d’affaires s’est présentée à lui, il n’a pas pris le temps d’écouter son intuition. Pourtant, s’il l’avait fait, il aurait pu apercevoir certains signaux d’alerte essentiels. Notamment, la part de risque lors d’un partenariat, il faut répartir de façon équitable le risque en fonction de l’implication de chacune des parties.

Au final, ce qui est important c’est d’écouter son intuition pour avoir le courage d’avoir la discussion. Celle qui permet de creuser pour tenter d’anticiper tous les angles morts possibles. Chose certaine, pour réussir à le faire, le plus important est de bien s’entourer.

2. En mode attaque

Une fois c’est bien, mais deux c’est mieux. Un dicton qui s’applique bien à cette erreur-ci. En fait, l’entrepreneur explique qu’il a reproduit l’erreur dans le feu de l’action. En mode attaque, il a oublié les apprentissages qu’il a faits précédemment lorsqu’est venu le temps de signer un contrat de distribution. En cherchant à tout prix son indépendance financière, il a pris un risque qui a eu des répercussions sur son équipe et ses ventes.

Toutefois, il a su accepter une perte pour ne pas perdre le focus et que la situation s’étire dans le temps. Pour sortir de la tempête, il s’est entouré d’un comité consultatif et il a demandé de l’aide à un entrepreneur de sa cohorte de l’EEB. Après deux mois assez intenses, il a réussi à s’en sortir afin de reprendre son erre d’aller.

3. De la liberté financière au désir de générer des souvenirs positifs

Parfois, notre intuition valse entre le oui et le non. Durant la pandémie, Michaël s’est lancé dans une nouvelle entreprise de gel antiseptique. Il y avait une opportunité à court terme, donc il a foncé. Par contre, cette décision a diminué l’attention qu’il portait à sa première entreprise. Le BockAle avait besoin de son capitaine à 100%, surtout en contexte de pandémie.

Le nouveau marché qu’il tentait d’exploiter s’est avéré plus difficile que prévu ce qui l’a mené dans un combat intérieur entre maintenir son amitié avec son partenaire d’affaires et son désir d’indépendance financière. Pour continuer de se concentrer sur sa microbrasserie, il a finalement fermé cette nouvelle entreprise.

À plusieurs reprises, son intuition lui a joué quelques mauvais tours, mais ça ne l’empêche pas de continuer à l’écouter, car c’est ce qui lui a aussi permis de bâtir sa carrière d’entrepreneur. Il choisit de s’entourer de gens complémentaires à lui, même si sa personnalité fonceuse lui donne parfois l’impression qu’ils le ralentissent. Désormais, il est plus prudent et il s’assure de valider son intuition auprès de son équipe. Il se demande toujours: «Comment mon intuition va générer des souvenirs positifs?» S’il ne le sait pas, il va laisser passer.

 

La liberté financière selon Michaël Jean

C’est de créer des souvenirs. Chaque jour, il crée des souvenirs qui sont mémorables afin que ceux-ci deviennent une mosaïque de souvenirs. C’est ce qui dirige sa vie. La destination n’est pas importante, c’est plutôt le chemin.