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Entrepreneurs Inspirants

[Webinaire] Les 5 plus belles erreurs de Victor Henriquez

Victor Henriquez est entrepreneur-athlète de la cohorte G10 Émergence et président de Public Stratégies et Conseils. L’entrepreneur a démarré sa propre firme en 2018, la même année où il a commencé sa formation à l’EEB, une expérience qui, selon lui, a littéralement changé sa vie. Ce sont les erreurs qui forment les meilleurs chefs d’entreprise, parce que c’est dans cette zone d’inconfort que nous apprenons le plus.

Au travers des aléas de la vie, particulièrement en entrepreneuriat, on est souvent confronté à des situations difficiles où on a l’impression qu’il n’y a aucune issue. Durant sa conférence, Victor nous a partagé son vécu, ses conseils et ses apprentissages. En voici un aperçu, une immersion momentanée dans la vision authentique de l’entrepreneur.


1. Laisser trop de latitude aux gens sans établir vos attentes

    « La latitude n’est encadrée que par les attentes. Les gens ont besoin d’autonomie. » Pour Victor, si on n’est pas en mesure de dire ce à quoi on s’attend, la communication est rompue. Celle-ci doit être consciente et bidirectionnelle. « C’est une façon de se rassurer en tant que chef, mais aussi de se projeter comme équipe. »

    Dans un esprit de communication ouverte et sans jugement, l’entrepreneur a établi, dans son entreprise, de courtes rencontres plusieurs fois par semaine. Tous les employés en profitent pour questionner, échanger et confirmer leurs attentes.

    2. Ne pas asseoir les bonnes personnes sur les bonnes chaises

      Vous êtes-vous déjà demandé si vous étiez sur votre X ? Si vous étiez sur la bonne chaise ?

      « Il y a des gens qui s’assoient sur plusieurs chaises, mais qui ne sont pas confortables nulle part. Pour atteindre une zone de réussite, il faut former des équipes avec des gens qui sont au bon endroit. C’est essentiel pour se concentrer sur ce qu’on fait de mieux et optimiser notre offre de service. »

      Victor explique qu’en gardant ses objectifs clairs, on permet à ses collègues d’explorer et d’être créatifs pour se dépasser et évoluer comme entreprise. Mais surtout, en offrant cette ouverture, on s’assure de retenir ses employés dans un endroit où ils peuvent s’accomplir pleinement. L’environnement de travail est d’autant plus important dans cette période où la main-d’œuvre se fait de plus en plus rare.

      3. Ne jamais dire non à un client

        Il faut mettre ses limites et surtout expliquer pourquoi. « Ne jamais dire non c’est une erreur, mais dire non trop facilement sans explications et sans solution, c’est une plus grande erreur. » Cette erreur, c’est de trouver l’équilibre entre le oui et le non. De savoir faire la différence entre un client qui manque d’encadrement et un mauvais client.

        Un client satisfait nous recommande à d’autres clients et nous aide à grandir. « Il est primordial de ne pas prendre une décision permanente sur une situation temporaire ». Dans un domaine de service en gestion de crise comme celui de l’entrepreneur, on doit être en mode solution et bâtir une relation avec son client, autant dans les meilleurs que dans les pires moments.

        4. Penser qu’on communique clairement

          « On vit dans l’univers de la perception, la clarté des messages s’étend au contenu, à l’intention jusqu’à l’émotion. C’est notre travail de prendre la communication en charge et de ne pas laisser place à l’interprétation ». En tant que stratège en communication, Victor s’est demandé: « As-tu l’humilité de dire que tu te trompes en communiquant ? ». La réponse: oui.

          « Durant un processus de soumission pour un nouveau mandat, je me suis laissé prendre par l’émotion ». Il n’a pas adapté sa posture et il n’a pas anticipé la réaction du récepteur en choisissant le mauvais canal de communication. Cette erreur lui a coûté un important contrat.

          Avec la pandémie et la distance, les courriels ont pris le dessus sur le téléphone alors que parfois, il suffirait de passer un appel pour éviter des malentendus. Parce que « ne rien dire c’est un manque de déclaration, mais dire que tu ne peux rien dire, c’est une communication en soi. »

          5. Ne pas faire d’erreurs

            « La capacité de se relever, c’est la plus grande qualité d’un entrepreneur. Faire des erreurs, c’est prendre le risque de se tromper et d’apprendre. » Victor est convaincu que le rôle d’un leader, c’est d’être le filet de sécurité pour ses employés, de leur donner ce terrain de jeu où ils peuvent se sentir en sécurité.

            Sa vie personnelle et professionnelle est une histoire de résilience. Il a appris à assumer et devenir la personne qu’il voulait être, notamment grâce à son passage à l’EEB. Il a rencontré des collègues, d’autres entrepreneurs, avec qui il a vécu l’inexplicable. « Laissons l’erreur exister. Dans ce monde de performance, où l’on valorise extrêmement la réussite, on oublie que l’erreur est le tremplin pour aller au-delà de la crainte. »

            Être entrepreneur, c’est continuer d’avancer malgré tous les obstacles.